Le mardi 4 février, notre exposition «Les résistances africaines à la traite et les luttes des esclaves pour leur liberté dans les Amériques» a été accueillie au collège Pierre-Auguste Renoir à Ferrières-en-Gâtinais, dans le Loiret. Six classes de quatrième ont pu découvrir notre travail qui a reçu un très beau compliment de la collègue professeure documentaliste : «parmi toutes les expositions que nous avons accueillies, la vôtre est la plus belle !» Cette reconnaissance de la qualité de notre travail fait vraiment plaisir.
Après la visite de l’exposition, afin qu’aucune intervention ne ressemble à la précédente, la liberté est donnée aux élèves de s’exprimer sur les panneaux qui ont retenu leur attention. C’est donc à travers leurs choix et l’intérêt porté à tel ou tel aspect de de la traite ou de l’esclavage que se font les échanges. Et cette fois, ce sont les conditions dans lesquelles se réalisaient la traite qui sont revenues, majoritairement, dans les nombreuses questions des élèves. Soucieux d’apporter des réponses claires et convaincantes sur ce chapitre de l’histoire, un dépliant illustré d’images de la réalité du terrain – jamais présentée dans les manuels scolaires – est désormais laissé aux élèves et aux enseignants. Quant au sort des femmes, il reste l’élément incontournable de l’exposition aux yeux des jeunes filles. Et c’est aussi l’occasion de montrer à tous les élèves quelques spécificités de l’esclavage des noires dans les Amériques comme, par exemple, l’impossibilité de former un noyau familial durable parce que toute cohésion sociale parmi les esclaves était considérée comme une menace pour les colons. Les enfants étaient donc vendus dès l’âge de 8 ou 9 ans. Ainsi, à l’abolition de l’esclavage, étaient apparus dans les Amériques ce que l’écrivain Ta-Nehisi Coates appelle «ces temps d’indignité chronique [où] les pères se vantaient d’abandonner leurs gosses» (Le grand combat, éd. Autrement 2017).
Félicitations.
Dommage que je réside à des milliers de kilomètres du territoire hexagonal. Maintenant que je suis à la retraite depuis le 1er 2020,
j’aurais aimé apporter mon aide physique à la France Noire pour préparer et animer ses différentes expo.
Félicitations et tout mon soutien à distance
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Dommage que je réside à des milliers de kilomètres du territoire hexagonal. Maintenant que je suis à la retraite depuis le 1er 2020,
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Merci, cher ami, pour ta fidélité et le soutien constant que tu apportes à La France noire. Oui, je sais que tu aurais œuvré d’une autre manière à la marche de l’association. Mais je sais aussi qu’il y a un autre idéal qui t’attache à ton île si lointaine mais si proche de nous. Merci de tout cœur pour ton mot qui fera grand plaisir à l’équipe locale de La France noire.
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